1. L'orthographe correcte, selon les dictionnaires de l'Académie française et le Larousse, est empiétement. Le mot est formé à partir du verbe "empiéter" et signifie l'action de déborder sur quelque chose ou de s'arroger des droits qui ne nous appartiennent pas.
Empiétement est l'orthographe traditionnelle et la plus courante.
Il s'emploie dans le domaine juridique pour désigner un débordement sur un terrain voisin, mais aussi au sens figuré pour parler d'un pouvoir qui empiète sur un autre.
Certaines sources indiquent que la graphie « empiètement » est aussi correcte selon les rectifications orthographiques de 1990, notamment au Québec, mais la graphie « empiétement » reste la plus largement acceptée. (IA)
2. J'ai longtemps hésité en entendant "les confelits".
3. La haute et la basse justice : outre que j'aurais tendance à mettre une majuscule à Justice pour distinguer la fonction de la notion morale, je serais tout aussi tenté de mettre ce mot au pluriel, ce qui justifierait le pluriel du verbe. A moins de considérer que la haute et la basse justice ne constituent qu'un seul ensemble... d'où le singulier.
4. "la plupart" : singulier ou pluriel. Les syllepses m'énervent : cela consiste au fond à entériner un usage, fût-il irrationnel. Pourquoi ne pas admettre aussi, au nom de l'usage, "pour pas que" au lieu de "pour ne pas que" ?