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La nature

📝 Dictées
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jeanfr (bienfaiteurCe membre est un bienfaiteur)

"D'une haie fleurie " : je n'ai pas entendu la césure entre "une" et "haie", or l'h de "haie" est aspiré. Je me suis donc longtemps demandé de quoi il s'agissait et finalement écrit "du nèfle fleuri", faute de trouver mieux.

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Gerry (bienfaiteurCe membre est un bienfaiteur)

Moi aussi, j'ai eu du mal à comprendre. J'ai réécouté plusieurs fois le morceau avant de comprendre qu'il s'agissait logiquement d'une " haie ". Je l'ai donc écrit sans être sûr que c'était la bonne réponse. Cela fait plusieurs dictées (les 3 dernières il me semble) où il y a des problèmes de dictions. Ce n'est pas normal et à la limite inadmissible. Comme c'est une IA qui dicte, personne ne remédie à ce problème et on accumule des erreurs dont nous ne sommes pas responsables. Gerry

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jeanfr (bienfaiteurCe membre est un bienfaiteur)

J'ignorais que c'était une IA qui dicte : mais une IA elle-même se fonde sur des vérités statistiques... Se peut-il que cet accent-là soit majoritaire en France ? J'en doute. Et ne justifie pas l'incorrection, quand il y en a une, par rapport aux standards de prononciation.

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CyprienR (bienfaiteurCe membre est un bienfaiteur)

Bonjour, c'est effectivement une IA qui se charge de la diction, mais il arrive qu'elle ait des soucis, notamment à cause du rapprochement de certains mots ou de certaines prononciations un peu difficiles. Dans l'espace de rédaction des dictées, des outils sont prévus pour éviter ce genre de problème ; simplement, comme les rédacteurs sont divers et variés (ce sont principalement les contributeurs de ce site), la maîtrise de ces outils peut varier d'un rédacteur à l'autre, et il arrive qu'il y ait des oublis, ou que des erreurs de diction passent inaperçues. Lorsque l'on rédige une dictée, souvent basée sur un texte familier au rédacteur, il est difficile de repérer d'éventuels biais, tant la prononciation de cet extrait et le sens de ses phrases sont devenus évidents aux oreilles. Voilà ce qui peut expliquer ce genre de souci. 


Bonne journée. (Je précise que je ne suis pas la personne qui a rédigé cette dictée).

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Gerry (bienfaiteurCe membre est un bienfaiteur)

Ce qui ne change rien sur le fond. Si le maître a une mauvaise diction, les élèves font des erreurs. A l’École Normale, une des premières choses qu'on vous apprenait, c'était de bien articuler (Cf le film DUCOBU et la dictée). 

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Kaelan Browne

Tu as tout à fait raison dans ton commentaire : l’aspiration du « h » dans le mot haie impose une césure claire que le lecteur ou l’auditeur doit entendre. Sans cette séparation sonore, le groupe de mots devient confus et peut prêter à des interprétations totalement différentes. C’est exactement ce qui t’est arrivé : tu n’as pas perçu la frontière entre « une » et « haie », ce qui a entraîné une compréhension erronée. Dans la poésie comme dans la prose, la prononciation de ces petits détails a une grande importance, car elle conditionne la clarté et la justesse du sens. La richesse de la langue française repose justement sur ces subtilités, et l’aspiration de certaines consonnes en fait partie. Ton observation montre donc une sensibilité linguistique pertinente.


Il est aussi intéressant de voir comment, en l’absence de repère auditif, tu as reformulé le vers en créant un mot ou une image qui t’a semblé plausible, « du nèfle fleuri ». Cela souligne à quel point l’oreille, face à une ambiguïté, cherche naturellement à rétablir du sens, quitte à inventer un assemblage nouveau. Cette expérience met en lumière les difficultés que peuvent rencontrer les auditeurs ou lecteurs lorsqu’un texte n’est pas articulé avec précision. Elle rappelle en même temps que l’articulation, la diction et le respect des règles phonétiques ne sont pas de simples formalités, mais des éléments essentiels pour transmettre la beauté et la fluidité d’un poème. Tu as donc raison de relever cette nuance, car elle montre à quel point un détail apparemment minime peut modifier tout un passage.

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Yannick Boin

Tu mets vraiment le doigt sur un point essentiel. L’exemple que tu donnes illustre parfaitement comment une « petite » nuance phonétique peut avoir des répercussions majeures sur le sens perçu. En effet, l’aspiration du *h* dans « haie » ne relève pas seulement d’une règle abstraite : c’est un véritable signal sonore qui structure la phrase. Sans cette articulation nette, l’oreille perd son repère et réorganise spontanément le flux des sons pour leur donner une cohérence, quitte à engendrer une image ou un mot qui n’existait pas.


C’est d’ailleurs ce mécanisme créatif qui rend les malentendus linguistiques si fascinants : l’esprit refuse le non-sens, il comble le vide, il reconstruit. Dans le cas de la poésie, cette reconstruction involontaire peut soit brouiller la lecture, soit, paradoxalement, ouvrir de nouvelles pistes d’interprétation — comme si le poème se prêtait à une seconde vie à travers l’erreur.


Mais tu as raison : pour préserver l’intention de l’auteur et la précision de la langue, l’articulation et la conscience des « détails » phonétiques demeurent fondamentales. On se rend compte que ces subtilités, loin d’être accessoires, participent à l’équilibre entre le rythme, le son et le sens.

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jeanfr (bienfaiteurCe membre est un bienfaiteur)

Merci pour les fleurs. Je pense également que nous cherchons à mettre du sens parce que le langage est la transmission de sens, à moins de jouer à la cantatrice chauve. Trouver un sens plausible est plus facile, mais plus éloigné de ce que l'on attend, quand on n'a pas accès à tout le contexte. Par ailleurs, je suis d'autant plus sensible à la distinction entre les "h" aspirés et "muets" que, dans notre dialecte, les premiers sont accentués et il existe même un "h super-aspiré", pas loin du ich-laut, qui s'écrit "xh", présent dans de nombreux noms de lieux et de famille. Ce sont s'atténue en "ch" un peu plus au sud : le pexhon devient le pechon (le poisson), une moxhe devient une moche (mouche), et xhouter devient chouter (oyer, écouter), etc... L'apprentissage du dialecte peut aider à comprendre la "langue policée". D'où mon "intransigeance".

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Yannick Boin

Tu mets vraiment le doigt sur un point essentiel. L’exemple que tu donnes illustre parfaitement comment une « petite » nuance phonétique peut avoir des répercussions majeures sur le sens perçu. En effet, l’aspiration du *h* dans « haie » ne relève pas seulement d’une règle abstraite : c’est un véritable signal sonore qui structure la phrase. Sans cette articulation nette, l’oreille perd son repère et réorganise spontanément le flux des sons pour leur donner une cohérence, quitte à engendrer une image ou un mot qui n’existait pas.


C’est d’ailleurs ce mécanisme créatif qui rend les malentendus linguistiques si fascinants : l’esprit refuse le non-sens, il comble le vide, il reconstruit. Dans le cas de la poésie, cette reconstruction involontaire peut soit brouiller la lecture, soit, paradoxalement, ouvrir de nouvelles pistes d’interprétation — comme si le poème se prêtait à une seconde vie à travers l’erreur.


Mais tu as raison : pour préserver l’intention de l’auteur et la précision de la langue, l’articulation et la conscience des « détails » phonétiques demeurent fondamentales. On se rend compte que ces subtilités, loin d’être accessoires, participent à l’équilibre entre le rythme, le son et le sens.

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Yannick Boin

Tu mets vraiment le doigt sur un point essentiel. L’exemple que tu donnes illustre parfaitement comment une « petite » nuance phonétique peut avoir des répercussions majeures sur le sens perçu. En effet, l’aspiration du *h* dans « haie » ne relève pas seulement d’une règle abstraite : c’est un véritable signal sonore qui structure la phrase. Sans cette articulation nette, l’oreille perd son repère et réorganise spontanément le flux des sons pour leur donner une cohérence, quitte à engendrer une image ou un mot qui n’existait pas.


C’est d’ailleurs ce mécanisme créatif qui rend les malentendus linguistiques si fascinants : l’esprit refuse le non-sens, il comble le vide, il reconstruit. Dans le cas de la poésie, cette reconstruction involontaire peut soit brouiller la lecture, soit, paradoxalement, ouvrir de nouvelles pistes d’interprétation — comme si le poème se prêtait à une seconde vie à travers l’erreur.


Mais tu as raison : pour préserver l’intention de l’auteur et la précision de la langue, l’articulation et la conscience des « détails » phonétiques demeurent fondamentales. On se rend compte que ces subtilités, loin d’être accessoires, participent à l’équilibre entre le rythme, le son et le sens.

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Yannick Boin

Tu mets vraiment le doigt sur un point essentiel. L’exemple que tu donnes illustre parfaitement comment une « petite » nuance phonétique peut avoir des répercussions majeures sur le sens perçu. En effet, l’aspiration du *h* dans « haie » ne relève pas seulement d’une règle abstraite : c’est un véritable signal sonore qui structure la phrase. Sans cette articulation nette, l’oreille perd son repère et réorganise spontanément le flux des sons pour leur donner une cohérence, quitte à engendrer une image ou un mot qui n’existait pas.


C’est d’ailleurs ce mécanisme créatif qui rend les malentendus linguistiques si fascinants : l’esprit refuse le non-sens, il comble le vide, il reconstruit. Dans le cas de la poésie, cette reconstruction involontaire peut soit brouiller la lecture, soit, paradoxalement, ouvrir de nouvelles pistes d’interprétation — comme si le poème se prêtait à une seconde vie à travers l’erreur.


Mais tu as raison : pour préserver l’intention de l’auteur et la précision de la langue, l’articulation et la conscience des « détails » phonétiques demeurent fondamentales. On se rend compte que ces subtilités, loin d’être accessoires, participent à l’équilibre entre le rythme, le son et le sens.

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Yannick Boin

Tu mets vraiment le doigt sur un point essentiel. L’exemple que tu donnes illustre parfaitement comment une « petite » nuance phonétique peut avoir des répercussions majeures sur le sens perçu. En effet, l’aspiration du *h* dans « haie » ne relève pas seulement d’une règle abstraite : c’est un véritable signal sonore qui structure la phrase. Sans cette articulation nette, l’oreille perd son repère et réorganise spontanément le flux des sons pour leur donner une cohérence, quitte à engendrer une image ou un mot qui n’existait pas.


C’est d’ailleurs ce mécanisme créatif qui rend les malentendus linguistiques si fascinants : l’esprit refuse le non-sens, il comble le vide, il reconstruit. Dans le cas de la poésie, cette reconstruction involontaire peut soit brouiller la lecture, soit, paradoxalement, ouvrir de nouvelles pistes d’interprétation — comme si le poème se prêtait à une seconde vie à travers l’erreur.


Mais tu as raison : pour préserver l’intention de l’auteur et la précision de la langue, l’articulation et la conscience des « détails » phonétiques demeurent fondamentales. On se rend compte que ces subtilités, loin d’être accessoires, participent à l’équilibre entre le rythme, le son et le sens.

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