Bonjour, existe-t-il une méthode pour savoir si la phrase est au passé simple ou à l'imparfait lorsque le verbe est conjugué avec "je" ? J'ai fait une faute, presque deux, pensant que le verbe devait être conjugué à l'imparfait (avec la terminaison en -ais) alors qu'il devait être conjugué au passé simple (avec la terminaison en -ai).
Bonjour
Moi j'ai appris une méthode ai commege qui pourrait vous aider
Je me pose la question : L'action est-elle une description, une habitude, ou une action qui durait dans le temps ?
Si oui, c'est l'Imparfait.
Exemples : "Quand j'étais jeune, je jouais tous les jours." (habitude, description)
Terminaison avec "je" : -ais (je chantais, je finissais, je prenais).
Ou je me pose : L'action est-elle une action ponctuelle, unique, achevée et bien délimitée dans le passé ? Ou fait-elle partie d'une succession d'événements précis ?
* Si oui, c'est le Passé Simple.
* Exemples : "Hier, j'ouvris la fenêtre." (action unique) / "Soudain, je trébuchai." (action ponctuelle)
Merci beaucoup pour ces précisions. Cela fait vivre le forum, dont le but premier est de faire progresser tout le monde, tout en passant un moment agréable. Bonne journée
Oui, un grand merci à ceux qui font vivre le forum. Il est quand même parfois difficile de choisir entre l'imparfait et le passé simple ; j'ai remarqué que les auteurs récents utilisent moins le passé simple qu'avant, ce qui rend difficile d'appliquer les règles rappelées et toujours d'actualité du post de Tala.
En général, je rajoute une mention d'alerte dans le commentaire de Margot quand il y a plusieurs verbes conjugués au passé simple, comme pour cette dictée ou je mets le verbe dans les mots donnés comme dans la dictée de ce jour : "regardai". Je mets un exemple avec ce texte que j'avais préparé et que je n'ai pas mis à cause des incertitudes sur les temps à utiliser :
Tout à coup, j’aperçus à vingt pas de moi un ours de haute taille qui débouchait d’un fourré en balançant sa tête avec une tranquille assurance ; il semblait vouloir traverser la route où je cheminais. Ma frayeur fut telle en découvrant cet animal, que je ne pus même pas pousser un cri d’alarme ; les rênes s’échappèrent de mes mains, mes yeux se fixèrent sur ceux de l’ours avec stupeur ; le sang me monta au cerveau, et je restai comme frappée de paralysie ; mais il se contenta de se rouler au milieu du chemin sans même daigner prendre garde à moi et à ma monture, qui trahissait pourtant notre présence par le bruit de ses clochettes. J’arrivais heureusement à un coude que faisait la route et qui permettait d’apercevoir mes compagnons ; leur vue me réveilla en me rendant quelque courage, et, sans plus me fier à l’apparente générosité de l’hôte des montagnes, j’enfonçai mes éperons dans les flancs de ma mule, et j’eus bientôt rejoint mes amis, auxquels je fis le récit de cette courte mais poignante impression de voyage.
Par exemple "j'arrivais" pourrait être "j'arrivai", d'après moi. Un imparfait parmi des verbes au passé simple, même s'il y a "permettait" après. Le texte comporte des verbes à l'imparfait et au passé simple pour une scène courte qui ne s'est pas renouvelée dans le temps.
Le texte est de Fanny Loviot.
En tout cas merci ; il est encourageant d'avoir des retours sur les textes ; bonne journée, Jean-Paul