Privé de bonne heure de ses parents, son oncle avait formé sa jeunesse : je ne comprends pas le sens de cette phrase. L'oncle avait été privé de ses parents, soit. Mais quel rapport au neveu ?
Oui, c'est le neveu qui a été élevé par son oncle.
Je pense que l'épithète détaché en tête se rapporte au sujet. "Déjà condamné trois fois, le juge lui inflige trois ans de détention" : signifierait que le juge a déjà été condamné trois fois. Le "bon sens" peut sembler corriger le tir, cela n'en reste pas moins une imprécision et une faute. Et une erreur majoritairement partagée ne cesse pas d'en être une, comme de penser que la Terre est plate. Le sens et la fonction sont deux choses distinctes. Mais même la grammaire traditionnelle fait l'amalgame, quand elle évoque un "complément circonstanciel de" temps/lieu/... "Les enfants jouent à l'école" : on pourrait se passer de "à l'école", la phrase garderait un sens. Contrairement à "les enfants sont à l'école", à moins de jouer sur un autre sens du verbe "être". L'épithète détaché est ici un attribut du sujet, il est atribué au sujet. Tel est mon avis, et je ne suis pas seul à le partager même si cela ne lui confère aucune valeur de certitude.
Bonjour,
Selon moi, la phrase "Déjà condamné trois fois, le juge lui inflige trois ans de détention." est tout à fait clair. C'est "lui" qui a déjà été condamné trois fois et qui reçoit encore une fois une peine de prison. Si ça avait été le juge, la phrase n'aurait pas beaucoup de sens, ou bien il aurait fallu dire "Déjà condamné trois fois, le juge a reçu trois ans de détention.".
Cordialement.